Mes vacances à Tréguier

Le sillon de Talbert se situe à proximité de Pleubian, celui-ci se déroule sur prés de trois kilométres. Deux parkings s'offres à vous, celui de Pors Rand, pratique avec suffisament de places permettant l'accés à la plage ainsi que quelques jeux et tables pour faire une pause. Autrement, par la rue du Sillon vous êtes directement au début du Sillon. Les deux parkings sont distants de 400m. A partir de Pors Rand, la vue étant plus large, cela permet une vue qui pour moi est plus intéréssante sur le Sillon.

Il y a 20.000 ans, le niveau de la mer se situé 120m plus bas. Grace au réchauffement, le niveau de la mer est monté, les vagues et les courants ont progressivement poussé les roches présents sur la plateforme continentale. Au fur et à mesure, la mer a fait reculer ces cordons de galets qui se sont réunis pour former le sillon de Talbert. Le Sillon est une réserve naturelle régionale.

Sur le Sillon, les roches offres suivant la luminosité une véritable palette de couleurs. Aujourd'hui environ 30 tonnes de galets sont ramassé par les touristes.

En étant un peu observateur, vous pouvez voir des bruyères cendrées, le pavot cornu, la salicorne et l'armérie maritime. 20% des plantes recensées en 1996 sont considérées en voie de dispartion comme la bruyère cendrée qui tend à disparaître au profit des fougères ou encore le chardon bleu. Sans compter les différentes espéces d'oiseaux comme les fauvettes ou encore le goéland marin.

Visible du sentier des Douaniers, vous pouvez voir le phare des Heaux de Talbert.

 Construit par l’ingénieur Léonce Reynaud, la contruction dura 6 ans, il est en service en 1840, le phare des Héaux de Bréhat signale l’extrémité ouest de la baie de Saint-Brieuc et balise l’entrée du chenal du Trieux vers l’île de Bréhat, Le phare fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 23 mai 2011. Composé de bloc de granit taillé a terre, l'élévation est de 57 métres pour une portée maximum de 15 miles prés de 28 km, automatisé en 1982 il est non gardé.

Direction Paimpol

En ce deuxième jours, nous prenons la direction de Paimpol. Les deux communes sont distantes de 17 km par une route agréable. Cette route, nous la prendrons également pour nous rendre à l'île de Bréhat.

Arrivé à Paimpol, nous nous garons Avenue Gabriel Le Braz, l'avantage est que les places de parking sont gratuites, a proximité d'un parking principalement occupé de camping-car. Si vous souhaitez stationner en camping-car sur l'aire des Salles prévoyer d'arrivée de bonnes heures, nous y-étions pour 15h, le parking était bien rempli.

Au bout de l'air de stationnement vous longez le bord de l'eau avec quelques vieilles coques laissant passer les jours et les marées sans jamais reprendre la mer, pour arriver au Monument a la gloire de la Marine marchande de la France Libre situé a l'extrémité du quai Pierre Loti. Pour plus de détail cliquez "ICI".

 La marine marchande libre fut créée le 12 août 1940, faites de marins qui pour certains prirent le navire de pêche du patron pour la rallier l'Angleterre ou d'autre au pérille de leurs vies affrontérent la traversée avec un courage tel que seul l'énnemi pouvait les arrêter.

Revenons à Paimpol, quelques 8200 habitants composes la ville qui dépend de l'arrondissement de Saint Brieuc. Le nom de la commune vient du breton pen (extrémité) et poul (étang) soit en français "la tête de l'étang".

Le centre historique vous faits entrer dans la cité des Islandais, notamment ces rue étroites, à l'époque ces maisons appartenées a des armateurs.

Suivant votre localisation dirigez-vous vers la rue de l'église au n°13, ou se trouve les restes de la vieille tour de 1760. Il ne reste plus que le vieux clocher de l'église paroissiale. Le cimetière qui l'entourait fut désaffecté. L'église fut démolie pendant la guerre de 1914-18, à l'exception du clocher préservé grâce à l'intervention d'Armand Dayot (1851-1934), inspecteur des Beaux Arts né à Paimpol, qui obtint son classement en 1916.

Evidement, visiter Paimpol sans voir le port n'a aucun sens. Alors allons-y, blottis au coeur de la ville, le port est doté d'accès par l'Anse de Paimpol précédé de différents chenaux. Dans la droite ligne du chenal de la Jument, une écluse permet l'accés au port à flot qui fait gagner un temps considérable aux plaisanciers avant et après les marées.

 Notre programme prévoyant de prendre la direction de Pontrieux, nous rejoingons notre véhicule. Je suis un peu déçu, je n'ai pas pu prendre beaucoup de  photos du fait qu'il y avait une braderie. Je veux quand même préciser que de belles façades s'offre à vous pour passer un bon moment. Une déception quand même, nous avons souhaités nous rafraîchir dans un bar, passant a proximité du bar-pub de la Falaise, le personnel semble ne pas être présent, accompagné d'une jeune fille qui se dirige vers les toilettes, nous passons commande, le serveur, probablement un étudiant,sert un café dont un quart était sur la tasse, ne sert pas une boisson que notre camille doit aller courageusement réclamer, un peu léger comme service.

Direction Pontrieux

Pour terminer notre après-midi, nous prenons la route vers Pontrieux distant de 16 km. Cette petite cité de caractère surnommée « la Petite Venise du Trégor », chef lieux de Canton, Pontrieux doit son nom à son pont sur le Trieux. Pontrieux n'est pas trés grand, composé d'un millier d'habitants. L'activité commerciale est principalement la réception de sable, du coté du port l'activité est principalement la plaisance.

Le centre n'étant pas grand, le tour est vite fait, mais pas dénué de charme. Nous nous sommes garé a proximité de lavoirs qui permettent notamment une navigation en barques. Le 14 août 2012, Pontrieux organisée la fête des lavoirs, ceux-ci étant décorés, en voici quelques photos.

Site officiel de la Mairie "Cliquer"

Nous n'avons pas pu voir le vapeur du Trieux, nous adultes avons eu l'opportunité, il y a quelques années de parcourir la ligne.

Le vieux train qui se trouvé à Lézardrieux lorsque nous allions à Pontrieux ne s'y trouvé plus lors de notre retour. Pour plus d'informations sur le vapeur du Trieux "Cliquer". 

Notre location se trouvant juste au bas de la rue Saint André, nous commençons notre promenade par le parking place général De Gaulle qui borde le port de Tréguier puis la rue Ernest Renan avec ces premières maisons a colombage. A noter qu'à 50m du bas de la rue, il y a une boulangerie agréable avec du bon pain.

 La ville de tréguier d'une superficie de 1.52 Km2 compte 2668 habitants estimés en 2007. Cette petite citée de caractére est située à 6 kms de la mer, au confluent du Jaudy et du Guindy, elle tire sa principale richesse de son passé religieux et de son patrimoine médiéval, en particulier sa cathédrale gothique du XVe siècle, siège du tombeau de Saint Yves que nous verrons plus loin.

 Au deux tiers de la rue vous constaterez la beauté de la façade de la maison d'Ernest RENAN, pour plus de détail sur Ernest RENAN cliquez ICI .

Ernest RENAN est Né à Tréguier en 1823, fils d’un capitaine de vaisseau dans la marine marchande, Ernest Renan se destine d’abord à devenir prêtre, puis se détourne de sa première vocation pour se consacrer à la philologie et à l’histoire des religions. Premier à l’agrégation de philosophie en 1848, Chargé de mission en Italie en 1849 et 1850, il visite Rome, Florence, Padoue et Venise tout en préparant sa thèse de doctorat. A 39 ans il se voit alors confier la chaire d’hébreu au Collège de France. Ernest Renan passionné par l'archéologie, il prend en 1860 la direction de la célèbre mission en Syrie. Philologue très versé dans les langues sémitiques, après avoir abandonné l'état ecclésiastique, il fut deux fois lauréat de l'Institut; professeur d'hébreu au Collège de France en 1862.  Il fut élu à l'Académie française le 13 juin 1878 en remplacement de Claude Bernard.

A voir à coté de la maison d'Ernest RENAN, une autre belle façade, celle de la boutique de création.

Avant la cathédrale, la place Notre Dame de Coatcolvezou qui une nouvelle fois offre une belle façade au numéro 12 de la rue, cliquez ICI pour voir une photo de cette maison à pans de bois restaurée, exceptionnellement cette photo n'est pas de moi, je n'était pas né.

La place Notre Dame de Coatcolvezou, est l'une des places avec la place du Martray qui acceuille les mercredi de Tréguier, lieu de restauration sur de longue table en bois couplées a un marché nocturne ainsi qu'une scéne de concert. Un moment agréable par une température de 18°, certes la matinée fut trés humide entre 7h et 10h, mais nous permis quand même de partir vers Trégastel... l'après-midi. 

Pour ceux que çà intéréssent, le mercredi 15 août se produisait le groupe Alambig Electrik fusion entre la musique traditionnelle de danse de Bretagne et des influences "world-electro"

Nous prenons ensuite la direction de la place du Martray et de la cathédrale

 La cathédrale fut dédié à Saint Andrée puis à Saint Tugdual, de style roman, au cour des siècles la construction fut modifié jusqu'en 1785 par le dernier évêque de Tréguier, Monseigneur Le Mintier qui fit éléver la fléche de la tour sud. En 1890 le tombeau de Saint Yves fut inauguré.

 Aprés avoir passé le porche de l'hôtel de ville sur votre droite se trouve le monument aux Morts. Tréguier a payé un lourd tribut à la Première Guerre Mondiale : 94 de ses enfants sont tombés au champ d'honneur. Sur décision du conseil municipal le premier projet de Francis Renaud fût choisi, le choix délibéré d'une représentation féminine au lieu du traditionnel Poilu donne à cette statue une symbolique très forte. Le  sculpteur Renaud avait  pris comme modèle , Marie-Louise Le Put , épouse Gaultier, native de Goudelin. Le monument est inauguré le 2 juillet 1922 par le ministre des travaux publics. 

Le monument nommé "La pleureuse" est vêtu de la mante traditionnelle des veuves et porte la "Toukenn" coiffe du pays de Tréguier. Faisant appel à l'émotion en évoquant la doueur qui brise le corp et déchire le coeur, le monument est réalisé en pierre de Kersanton , l'un des plus beau x monuments de Bretagne. 

Continuons notre promenade en descendant le Boulevard Anatole Le Braz. Sur votre gauche au niveau de l'école primaire se trouve une entrée du bois du Poête, en descendant sur une cenatine de mètres vous accédez à la tombe d'Anatole Le Braz.

Fils d'un instituteur de campagne, Anatole Le Braz naquit à Saint-Servais (ex Côtes-du-Nord). Ces études littéraires l'amena a collaborer avec plusieurs journaux dont l'Union Agricole de Quimperlé ou encore l'Hermine. Maître de conférences, puis professeur à la faculté des lettres de Rennes de 1901 à 1924, Le Braz concentra ses travaux sur un double thème : d'une part la Bretagne et le romantisme, d'autre part le théâtre celtique qui lui fournit son sujet de thèse (1904). Chargé de missions d'enseignement en Suisse et aux Etats-Unis, il y remporta de remarquables succès de conférencier. Brillant causeur et doué d'un puissant charme dans sa parole aux dires de ceux qui l'ont connu, il servit particulièrement la cause de la France en Amérique de 1914 à 1919. Les fatigues de cet apostolat, venant après de nombreux deuils tragiques, furent à l'origine de sa mort prématurée. Cet homme qui aimait la Bretagne d'un amour profond et lucide s'en alla mourir à Menton, en 1926.

Nous continuons pour rejoindre la rue du port pour rejoindre notre point de départ, la place du Général de Gaulle, mais de profiter d'une bonne douche nous continuons en direction de l'Office de Tourisme vers le Calvaire de la Protestation.

 Erigé pour protester contre l'érection de la statue d'Ernest Renan, les catholiques de Bretagne lancèrent une souscription nationale afin de réaliser un "Calvaire de protestation" (appelé aussi "Calvaire de réparation") qui fut inauguré le 19 mai 1904 par l'archevêque de Rennes, le Cardinal Labouré.

Les statues de Saint Tugdual, fondateur de Tréguier, Saint Brieuc, Saint Pierre, Saint Maurice, Saint Georges, Jeanne d'Arc et Saint Louis encadrent le calvaire.

Je n'y était pas, mais voici une photo devant la Basilique le jour de l'inauguration du Calvaire( CLIQUER )

Nous avons choisi la ville de Tréguier pour passer notre semaine de vacances dans une location du samedi 11 août au 18 août 2012, rue Saint André proche du port.

Aprés notre installation, nous avons fait quelques courses pour notre première soirée. 

Le premier jour, le 12 août, nous avons visités le centre de Tréguier (Cliquer).

Le second jour, le 13 août, nous avons visités Paimpol et Pontrieux (Cliquer) .

Le troisième jour, le 14 août, nous avons pris la direction du Sillon de Talbert (cliquer).

Au cours de la semaine que nous avons passés à Tréguier, nous avons eu un temps agréable, ni trop chaud, ni trop froid, sauf le jeudi 16 août ou de 7h du matin à 10h une pluie régulière se faisait bien entendre sur les Vélux, ce qui  nous a fait réfléchir sur la suite de la journée. Autre période maussade lors de notre journée à Bréhat, à partir de 12h le ciel s'assombrisait puis à partir de 14h30 c'est la pluie qui écourta notre journée.

Températures relevées à la station de Lannion-Servel de notre arrivée à notre départ.

 Source : Infoclimat.fr